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Le portrait du mois : Marion Dupont-Froment

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Le portrait du mois : Marion Dupont-Froment

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Le portrait du mois d’avril

Marion Froment-Dupont, officielle technique au club de Loriol sur Drôme (26)

Florian Baud : Peux-tu te présenter rapidement ainsi que ton parcours de badiste ?

Marion Dupont-Froment : Je serai V2 l’an prochain , j’ai commencé le badminton comme beaucoup à l’AS de mon collège, puis pris ma première licence club dans le club le plus proche de chez moi à cette époque (Valence).

Au fil des études et de mon premier job je passe par les clubs de Villeurbanne entre 2000 et 2003 et de St Rémy (près de Châlon/Saône, où je croise déjà les futurs organisateurs du CFV).

Puis je retrouve la Drôme et réintègre le club de Valence en 2005, dans lequel j’intègre le bureau durant quelques années en tant que secrétaire, je joue également quelques saisons avec l’équipe 1 en R1 à l’époque.

Depuis 3 ans, je suis licenciée au club de mon village (Loriol/Drôme) où je ne suis qu’une joueuse, accessoirement bénévole.

F.B : Il y a 10 ans, tu as décidé de devenir arbitre ? Pourquoi ce choix ? Qu’est-ce qui t’a attiré dans cette fonction ?

M.D-P : L’arbitrage n’était pas vraiment une vocation, mais au moment où l’équipe s’est retrouvée en position de monter en N3, il a fallu des volontaires pour passer les formations nécessaires, j’étais de ceux-là avec le président du club à l’époque (J-M. Sanjuan).

J’ai trouvé la fonction intéressante, la dimension humaine et la bonne distance à trouver avec les joueurs pour qu’ils vivent leur match le plus sereinement possible est un très bon exercice qui me sert encore en tant que Juge-arbitre.

En revanche pour être honnête et quitte à ouvrir un débat, l’absence de juge de ligne en ICN et l’approche du rôle de l’arbitre étant très variable en fonction des profils, je n’ai pas adhéré au-delà et n’arbitre qu’en cas de nécessité…

A titre d’exemple, j’estime qu’annoncer un « let » en cas du moindre doute prévaut (sauf accord des joueurs), mais ce n’est pas le cas de tout le monde… Certains voient l’arbitre comme le « 3ème » sur le terrain, je le verrai plus comme un « cadre » qui doit s’effacer lorsqu’il n’a pas lieu d’intervenir…enfin cela n’engage que moi.

F.B : Dans la foulée, tu te lances en 2011 dans le Juge-Arbitrage. Était-ce la suite logique ?

M.D-P : Complètement, de part le besoin pour le club mais surtout pour « l’envers » du décor, lorsqu’on est simple « bénévole » dans une compétition, on est dans le feu de l’action, là on voit tout ce qui doit être anticipé pour que la compétition se déroule pour le mieux…

J’ai eu aussi la chance d’avoir de très bonnes formatrices sur ma route comme Catherine Prat, Véronique Seillet ou encore Marie-Odile Puype.

Là encore le relationnel est une part importante de la fonction, que ce soit avec les organisateurs ou les compétiteurs.

Depuis 3 ans je suis également formatrice (GEO/JA), j’essaie de rendre ce que l’on m’a donné, de transmettre et surtout de faire en sorte que la relève soit là (parce que je suis d’abord joueuse).

F.B : Te sens-tu plutôt badiste ou officielle technique ou est-ce grandement lié ?

M.D-P : Badiste avant tout ! Car même lorsqu’on « officie » on essaie de se mettre à la place des joueurs, des autres officiels techniques ou des spectateurs, et dans tous les cas je suis une fan du bad !

F.B : Tu as désormais plusieurs années d’expérience en tant qu’officielle technique. Quelles sont les évolutions que tu as pu remarquer depuis tes débuts ? Envisages-tu de continuer encore ta progression en tant qu’arbitre ou juge-arbitre ?

M.D-P : Des évolutions il y en a eu, j’ai commencé le bad, la fédération s’appelait la ffba, on pouvait consulter les classements et résultats de ses adversaires en un clic (fonction qui a mis des années à exister sur Poona), on recevait ses convocations aux tournois par courrier postal, et le système de comptage de point était différent !

Depuis que je suis JA, je remarque que les pratiques évoluent, les règlements aussi…

On a vu la disparition des consolantes homologuées, pour finalement revenir à des poules de 6 ou 7.

J’espère progresser encore un peu à chaque compétition, mais mon « grade » actuel me suffit largement, étant d’abord joueuse, mais aussi formatrice, l’agenda familial est déjà bien rempli.

F.B : Que dirais-tu à un jeune badiste qui souhaiterait devenir officiel technique ? Quel conseil lui donnerais-tu ?

M.D-P : De ne pas hésiter à poser des questions aux officiels techniques qu’il croise, d’ailleurs beaucoup de joueurs ne savent pas que le JA est d’abord là pour les aider et non pas les sanctionner…

Que le parcours peut être un peu long mais riche d’enseignements qui peuvent lui servir dans la vie personnelle et professionnelle (humilité, organisation, tact, prise de décision, etc… ;).

F.B : Pour finir, que peut-on te souhaiter pour la fin de la saison ?

M.D-P : Idéalement un parcours sympathique au CRV et un passage à Annemasse début Juin pour apprécier la fête du badminton, organisée par l’équipe de M.Mégevand (nous étions étudiants ensemble à l’Insa Lyon) et avec des amis que je croise depuis presque 20 ans.

Retrouvez tous les portraits réalisés dans la plume de l’AURA dans l’onglet dédié