Le club du mois de mai : Aurillac Badminton Club
Le club du mois de mai :
Aurillac Badminton Club (15)
Florian Baud : Peux-tu nous présenter rapidement le club d’Aurillac ?
Natalia Peixoto : Nous aurions dû fêter les 30 ans du club en octobre 2020, ce n’est que partie remise… C’est un club très convivial, tourné principalement vers le loisir, ce qui est apprécié par l’ensemble des badistes. Et pour une bonne dizaine d’entre nous, nous participons tout de même aux interclubs ou autres compétitions organisées par d’autres clubs cantaliens, et ce, toujours dans une bonne ambiance.
F.B : Quels sont les atouts majeurs du club ?
N.P : La convivialité et le loisir sont les mots qui caractérisent le mieux notre club.
Nous avons également d’autres atouts plus fonctionnels : grâce au Service des Sports de la mairie d’Aurillac, nous avons 4 créneaux par semaine à proposer à nos adhérents, un gymnase avec la possibilité d’installer jusqu’à 7 terrains et du matériel mis à disposition.
Et notre super avantage, c’est une cotisation annuelle accessible (70€ adulte/50€ jeune). D’autant plus qu’en tant que partenaire du Département et de la Région, nous acceptons le Pass’Cantal et le Pass’ Région, et ainsi permettre l’accès au sport pour les jeunes (sans oublier la carte A+ pour les jeunes Aurillacois).
F.B : Comme de nombreux clubs, votre nombre de licenciés a fortement diminué cette saison, après avoir suivi une croissance régulière ces dernières années. Comment envisagez-vous l’avenir de ce côté ?
N.P : Tout d’abord, je tiens à témoigner de l’attachement de tous nos licenciés pour le club et je n’ai pas de doute concernant leur retour vers le chemin du gymnase.
A la fin du premier confinement, j’ai pu constater une augmentation de marques d’intérêt pour notre sport. Et je suis persuadée que chacun aura envie de reprendre une activité, de se dépenser, se défouler et n’hésitera pas à s’engager dans une pratique sportive dans tous les cas de figure. Le sport et notre club en particulier permet la convivialité, le vivre ensemble.
F.B : Parvenez-vous toutefois à garder le lien avec vos licenciés dans cette saison compliquée ?
N.P : Il existe heureusement plusieurs possibilités pour garder le lien : les réseaux sociaux où l’on poste des vidéos de badminton, les applications qui permettent d’échanger par groupe et tout simplement le sms. Il y a des échanges en cours afin de trouver un créneau pour une partie de pétanque pour les adultes et une partie de badminton en extérieur avec les jeunes dès que les conditions météorologiques et sanitaires le permettront.
F.B. : Avez-vous prévu des actions de reprise ?
N.P : Les gymnases sont fermés depuis Octobre 2020 pour les adultes. Il y a eu une possibilité de continuité pour les jeunes qui n’a pas duré plus d’un mois… Tout le monde a hâte de reprendre le badminton, c’est évident, mais nous n’avons pas encore prévu d’actions tant la reprise est incertaine.
A la reprise, l’accent sera bien entendu mis sur l’importance de faire du sport dans les meilleures conditions, dans le respect des règles qui seront alors en vigueur et surtout en toute sécurité pour éviter les blessures physiques. ECHAUFFEMENT sera le maître mot, et pour ceux qui souhaiteront se licencier en cours d’année, il sera fait comme chaque année une réduction sur la cotisation de la licence.
F.B : Au niveau départemental, le comité du Cantal a réussi à fédérer une nouvelle équipe de bénévoles après une courte tutelle : comment fonctionne-t-elle ?
N.P : Elle fonctionne grâce encore à un groupe d’échanges qui a été créé. Il y a dans cette nouvelle équipe au moins un licencié de chaque club du Cantal, ce qui dénote absolument une véritable cohésion entre nous et une envie de bien faire ensemble pour l’avenir du badminton dans le Cantal.
F.B : Ce changement de gouvernance est-il important pour le département ? Quel changement de politique notable ?
N.P : Ce changement est trop récent pour avoir un avis sur la question. L’ancienne présidente gérait à elle-seule beaucoup de choses, et il faut la remercier pour ça. Aujourd’hui’hui nous sommes plus nombreux, la charge de travail sera mieux répartie.
Nous avons eu l’occasion en Octobre de nous rencontrer avec les membres du bureau du Codep et avons prévu plusieurs projets comme les Interclubs et la Coupe du Cantal. Les demandes de gymnases, de matériels, de juge-arbitre…tout a été fait dans la foulée mais … tout a été annulé. Cependant, la dynamique est là. Nous ne désespérons pas et je pense même que nous aurons encore plus de plaisir à réorganiser tous ces événements tant l’envie de nous revoir et de taper dans un volant est grande !
F.B : La ligue organisait en début d’année une formation GEO à distance pour les clubs du Cantal : quelqu’un du club y a-t-il assisté ? En tant que département excentré géographiquement, est-ce important pour vous de voir se développer ce type de formations ?
N.P : Personnellement, je n’ai pas pu assister à cette formation, problème de calendrier, à revoir s’il y a d’autres dates et sur un autre format, pourquoi pas, en présentiel. La visio est effectivement un support très intéressant compte tenu de notre éloignement et qui est utilisé tout le temps en ce moment : pour le travail, la famille, les loisirs etc… ça fait beaucoup de distanciel !
Cette formation n’a pas remporté de succès au sein de notre association sportive car il faut le rappeler, s’il y avait auparavant un tournoi organisé par Aurillac Badminton Club, nous sommes aujourd’hui orientés principalement loisir. Je n’exclus pas, bien entendu, de nous familiariser avec l’organisation d’un tournoi mais nous procéderons alors par étapes et en tant que Vice-Présidente du Codep, je serai aux premières loges pour apprendre à organiser un tel événement.
F.B : Pour finir, que peut-on souhaiter au club pour cette deuxième partie de saison ?
N.P : Ce que l’on peut souhaiter à tous les sportifs, retrouver une pratique régulière de leur activité, dans l’esprit convivial qui nous ressemble.
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