Le club du mois de janvier : Badminton Club Moulins Avermes Yzeure (03)
Le club du mois de janvier :
Badminton Club Moulins Avermes Yzeure (03)
Florian Baud : Peux-tu nous présenter rapidement le Badminton Club Moulins Avermes Yzeure ?
Olivier Cotte : Le BCMAY existe depuis plus de 30 ans, créé par des passionnés, dont les enfants et petits-enfants. Il compte en moyenne 180 licenciés ces dernières saisons, et nous allons probablement monter à pratiquement 200 cette saison. Il est composé de 85 jeunes, un fort pourcentage. Le club utilise le Complexe de la raquette salle 9 terrains à tracés uniques et sol spécial badminton, un atout indéniable.
F.B :Quels sont les atouts majeurs du club ?
O.C : Une très bonne entente entre tous, un staff permanent de 15 personnes, la motivation, le projet du club, une école de jeunes 3*** composée de 87 jeunes, le Complexe de la Raquette avec son sol spécial badminton et ses 9 terrains à tracés uniques.
F.B : Le club est labellisé Ecole de Jeunes 3 » étoiles par la FFBaD. Est-ce une priorité pour vous ? Envisagez-vous à l’avenir d’obtenir les labels estampillés Ligue comme le label Minibad par exemple ?
O.C : Oui c’est une priorité comme ça l’a toujours été depuis plus de 20 ans. On a obtenu le label Argent Minibad il y a deux saisons ; depuis, soit par manque de minibad (la saison dernière), soit par manque d’encadrant suffisamment diplômé (cette saison), nous ne postulons plus, mais on compte bien le faire la saison prochaine.
F.B : Le club est signataire d’une convention avec un collège de la ville de Moulins pour la mise en place d’une section sportive. Peux-tu nous en dire plus sur cette section sportive et son fonctionnement ?
O.C : La section est encadrée par la prof d’EPS du collège (une licenciée du club) et un professionnel en formation depuis la rentrée, et auparavant par notre salariée du club (qui n’est plus là depuis cette saison). Certains jeunes de la section sont inscrits au club.
F.B :Nous en avons parlé, le club bénéficie d’une infrastructure exceptionnelle avec la salle spécifique du complexe de la Raquette. Avez-vous des projets liés à cette salle à l’avenir (accueil de grands événements, créneaux méridiens, etc…) ?
O.C : Alors nous avons une très belle salle c’est certain. Nous pourrions avoir les créneaux méridiens sans soucis, mais depuis que nous n’avons plus de salariée, le Bad entreprise est mis en pause.
Nos tournois privés gagnent en notoriété au fil du temps, on peut être content d’avoir 8 joueurs classés au top 100 qui ont participé au Tournoi de Noël en décembre 2022, dont le 8e français en DH, la 21e en DD et le 37e en SH. La position géographique centrale du club est aussi un atout.
Pour ce qui est des grands évènements, nous avons déjà accueilli le CRV qui fut un grand succès en 2019, et nous comptons bien le ravoir un jour 😉 En ce qui concerne les championnats de France, l’infrastructure est bonne, sauf… les tribunes qui sont sous-dimensionnées pour ces évènements, et qui le sont déjà pour nos propres tournois du club à Noël et en avril. C’est un vrai problème à chaque tournoi. De même le club connaît un essor grandissant en nombre de jeunes licenciés (on a été obligé de refuser environ 15 jeunes cette saison (on en a déjà 85 !)
Le fait de n’avoir, au final, que 6 terrains 4 jours sur 5 pose souci pour le développement ; un seul soir à 9 terrains n’est pas idéal pour nos objectifs.
F.B :Le club a connu un événement majeur à l’intersaison avec le départ de sa salariée : comment avez-vous géré cette situation et la réorganisation qui en découle ? Avez-vous maintenu un emploi ?
O.C : Alors je rectifie, Marie est partie en fin de saison dernière 😉 Depuis le coach bénévole a repris toute l’école jeunes en bénévolat, aidé par 3 autres encadrants bénévoles. Il n’y a plus de salarié au club car le timing n’était pas bon pour retrouver une nouvelle personne d’ici septembre. L’école jeune se porte bien, mais en toute évidence, l’apport d’un professionnel sera nécessaire pour les faire encore + progresser. Le sujet de l’emploi est toujours d’actualité mais on se laisse du temps pour bien organiser un recrutement, choisir le bon profil, etc. D’une certaine façon, cette « pause » dans l’emploi permet d’avoir du recul sur les 6 années passées, qui furent vraiment super, on voyait depuis deux ans les bienfaits d’avoir une salariée. Revoir un peu le projet global et notre façon de gérer un(e) salarié(e) est le chantier de début 2023. On ne se précipite pas, un emploi c’est énormément de temps pour ceux qui gèrent, et on va améliorer cette gestion justement.
F.B : Avant-dernier sujet qui nous intéresse, le club possède de nombreux partenaires privés, ce qui est remarquable : quelle est votre recette magique et comment arrivez-vous à les fidéliser ?
O.C : Les bénévoles ! Depuis un an, les partenaires que nous avons ont été démarchés par « connaissance » et grâce aux atouts des bénévoles et de notre salariée, mais depuis nous avons mis en place une mission de recherche et de démarchage auprès d’entreprises autres. Et ça fonctionne ! L’objectif est d’arriver à avoir une somme conséquente de sponsoring afin de pérenniser l’emploi (sans aides institutionnelles) d’un salarié, objectif jamais atteint en 6 ans de salariat.
F.B : Pour finir, que peut-on vous souhaiter pour cette deuxième partie de saison ?
O.C : D’être toujours unis dans nos objectifs et que nos projets se concrétisent et que nous repartions dans la progression globale du club pour tous nos licenciés.
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