Le club du mois de janvier : Badminton Club Vichy-Cusset
Le club du mois de janvier : Badminton Club de Vichy-Cusset
Entretien avec Vincent Raboutot, président du BCVC-03
Florian Baud : Peux-tu nous présenter rapidement le Badminton Club de Vichy-Cusset ?
Vincent Raboutot : Le BCVC est l’un des plus vieux clubs de l’ex région Auvergne puisqu’il a fêté cette saison ses 35 ans d’existence. Nous avons connu 2 saisons en N3 avec l’équipe 1 du club et depuis la fusion des régions, c’est le seul club du département de l’Allier qui aligne encore une équipe en championnat régional malgré l’érosion que nous subissons chaque saison avec le départ de nos meilleurs joueurs vers d’autres clubs. Le club compte 140 à 150 licenciés chaque année.
F.B : Quels sont les atouts majeurs du club BCVC ?
V.R : Depuis deux saisons, la nouvelle équipe du BCVC fait en sorte d’augmenter son taux de renouvellement des licenciés. Pour ceci, nous avons développé des atouts comme nos sorties extra-clubs et la multiplication des moments conviviaux au sein du club. Avec le concours de la Mairie de Cusset, très dynamique au niveau des sports, et du Lycée Larbaud, le club dispose d’une salle avec 7 terrains tous les soirs de la semaine. Nous sommes pleinement conscients de l’avantage que cela procure et nous mettons donc en avant cette chance. L’offre de pratique est également diversifiée au maximum grâce à nos entraineurs, tous bénévoles passionnés et engagés. Enfin, le tournoi National ouvert de N1 à NC sur 12 terrains est clairement une vitrine pour notre sport au niveau local et nous permet de faire venir des joueurs du top 30 français dans l’Allier ; cela représente un défi constant mais c’est un atout non négligeable en termes de visibilité.
F.B : Votre Ecole Française de Badminton est labellisée 2 étoiles ? Est-ce important pour vous ?
V.R : La clef du succès d’un club dépend avant tout de son école de jeunes ; c’est pour cela que nous tenons à poursuivre la formation de nos entraîneurs afin que l’offre soit de qualité. Le label est un retour sur investissement, gage de la qualité que nous pouvons proposer à notre humble niveau de petit club (NDLR : avec 140 à 150 licenciés on ne peut pas vraiment dire que le BCVC est petit…). Cette année, le club projetait de postuler au label Minibad Aura mais il nous manquait un joueur Minibad pour pouvoir le faire. On espère pouvoir postuler la saison prochaine. Les jeunes sont l’avenir du club, reste à savoir comment faire pour les garder et ne pas les perdre systématiquement au profit des clubs de Clermont-Ferrand.
F.B : Vous avez obtenu le label Sport Responsable, décerné par Generali. Pour quelle action ? Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
V.R : Être éco-responsable est une préoccupation majeure au sein du BCVC. Nous avons obtenu le label en mettant en avant nos actions lors des tournois (arrêt des canettes individuelles au profit de l’écocup, mise en place de tri sélectif sur les événements du club, fin des plastiques en tout genre, économies d’impressions, etc…).
Nous attendons le lancement du projet Compo-Plumes pour enfin pouvoir recycler des volants ! Prochaine étape, le label EcoBad de la FFBaD qui a été demandé pour nos compétitions ! C’est de la responsabilité de chacun d’avoir les automatismes écoresponsables au quotidien, que ce soit au sein du club, au bureau ou simplement chez soi. Le label est une reconnaissance du travail effectué par nos bénévoles.
F.B : Quels sont les projets du club à long terme ?
A long terme, fidéliser au maximum nos licenciés, c’est là notre principal axe de progression.
Poursuivre le développement de l’école de jeunes, former nos futurs champions et pouvoir les aligner sur un TRJ qu’ils y trouvent leur place. Là-dessus on a beaucoup de retard au niveau du comité 03 mais ça avance dans le bon sens.
Redevenir attractif pour les joueurs compétiteurs car les résultats sportifs sont le reflet de la santé d’un club de sport mais toujours en gardant à l’esprit la logique loisir de 70% des licenciés.
Essayer de maintenir une équipe au niveau régional, grand chantier puisque le club perd 50% de l’effectif de son équipe 1 tous les ans depuis la descente de la N3. Là-dessus, nous n’avons aucune explication rationnelle : il faut aussi comprendre que l’on vit dans un secteur assez rural, relativement loin des grands centres. A l’évidence, on ne pourra jamais concurrencer les grandes agglomérations mais le projet serait au moins d’essayer.
Plusieurs de ces objectifs ont été consignés dans le « projet club » créé avec la nouvelle équipe de dirigeants qui est en place depuis septembre 2018.
F.B : Pour finir, que peut-on vous souhaiter pour cette saison ?
Du fun, beaucoup de fun. On croise les doigts pour nos équipes d’interclubs également, notamment le BCVC-2 qui est actuellement en tête de la Départementale 1.
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